Ce matin, un ami, en randonnée dans le désert, me disait ceci. « Je suis sous un ciel étoilé, souhaites-tu que je fasse un vœu pour toi ? » Ma réponse, sans réfléchir, était ceci : « J’aimerais être honorée financièrement à la hauteur de ce que j’offre au monde ».

Vous pourriez trouver cela orgueilleux. Là n’est pas tant la question. Nous sommes nombreux à avoir envie d’impacter positivement le monde, laisser une trace, être au service de l’autre et vivre dans la joie que l’action elle-même nous offre. Nous sommes nombreux à faire le constat que certaines personnes ont des salaires énormes et ne travaillent pourtant pas plus que les autres.

La question est plutôt celle-ci, « Quelles sont les barrières que j’ai érigées entre moi et l’argent qui a pour conséquence que l’argent n’arrive pas abondamment jusqu’à moi ? ». Pour ceux qui connaissent, cette question s’inspire du cours en miracle et ensuite du travail de Laurent Marchand (« Tout est possible »).

Toujours est-il que la question navigue en moi et que la première réponse que je trouve est la notion du mérite : "Suis-je habitée par la croyance que je mérite ou que je ne mérite pas l’argent ?", "Suis-je dans la croyance que je mérite d’être là, sans rien faire?", ou dans la croyance que, "pour gagner ma place sur terre, je dois faire plus que les autres ?"

Ces questions sont, me semble-t-il, d’une grande importance car « l’univers » ne juge pas. Laurent Marchand disait ceci : « Il y a 3 ingrédients pour que nos projets professionnels fonctionnent : un bon produit/service, une bonne organisation et l’autorisation qu’on se donne à réussir (le travail intérieur) ».

Le savoir est déjà magnifique. Une fois qu’on le sait, ce qu’il reste à faire, c’est parcourir le chemin en toute humilité.

Une joie pour moi ce matin ? La conscience que je fais ce que j’aime et la confiance que la vie a déposé de jolis cadeaux sur ma route.

Véronique Honlet, 10/10/24