J’ai été touchée dernièrement par le partage d’une dame. « J’ai suivi mon mari dans différents pays pour son travail. J’ai aimé ça. Bien sûr. J’ai mis ma carrière professionnelle en pause pour le suivre et ensuite pour m’occuper des enfants. Aujourd’hui, nous nous sommes réinstallés en Belgique. Nous avons une magnifique maison et faisons de belles vacances. Les enfants ont grandi. J’ai redémarré une carrière professionnelle. Mais je ne connais rien ni personne ici. Je redémarre de 0. Et notre arrangement financier m’étouffe. Faire moitié-moitié ne me semble pas juste. Mais mon mari ne veut pas en parler. »

Pour d’autres le partage du financier prend en considération les revenus de l’un et de l’autre et pourtant, cela ne semble pas si simple pour autant.

« Nous travaillons tous les deux. Je gagne moins que mon compagnon. Nous approvisionnons le compte commun dans un ratio qui me semble juste. Et pourtant, c’est comme si je me sentais redevable de quelque chose. Et lorsqu’il est question de financier, j’ai toujours l’impression que je dois permettre à mon compagnon d’avoir le dernier mot. Ça n’a aucun sens mais c’est quand même là. »

On a souvent encodé « argent » avec « pouvoir ». Ou encore « argent » avec « valeur »…
Comment sortir de ça et s’en libérer ?

En commençant par le voir, simplement, et respirer, avec la confiance qu’un comportement mis en lumière avec amour est déjà, par essence, différent d’hier.

Véronique Honlet, 21/12/24